La rencontre qui a réuni à Omm Laarayes, le 11 juillet dernier, M. Ahmed Brahim, candidat de la Moubadara aux élections présidentielles de 2009, et les militants de la ville et ceux de la ville voisine de Redeyef, a une portée symbolique évidente. Elle a été l'occasion, pour le candidat, de réitérer son appel à libérer les militants du bassin minier et à rappeler son appui inconditionnel aux luttes pacifiques des populations de la région exigeant leur droit au travail et à de meilleures conditions de vie.
Le positionnement d'Ahmed Brahim aux côtés de ces populations est loin d'être anecdotique. Car la problématique du bassin minier résume à elle seule l'essentiel des problèmes économiques et sociaux du pays, comme celui du chômage des jeunes et leur mal-être, notamment les diplômés d'entre eux, celui du développement inégal entre les régions, celui de la catastrophe écologique que suscite notamment l'extraction des phosphates et celui de l'inégalité de la répartition des richesses et du sentiment d'injustice qu'elle génère.
Il y a donc fort à parier que, dans la joute électorale d'octobre prochain, la question du bassin minier représente un point de divergence essentielle entre le président sortant et le candidat de la Moubadara. A moins que, d'ici-là, le pouvoir n'accède aux revendications de l'opposition démocratique et fasse un geste vis-à-vis de ces populations en libérant leurs prisonniers. Il n'est pas interdit de l'espérer...
Mohamed Abdelhak
Le positionnement d'Ahmed Brahim aux côtés de ces populations est loin d'être anecdotique. Car la problématique du bassin minier résume à elle seule l'essentiel des problèmes économiques et sociaux du pays, comme celui du chômage des jeunes et leur mal-être, notamment les diplômés d'entre eux, celui du développement inégal entre les régions, celui de la catastrophe écologique que suscite notamment l'extraction des phosphates et celui de l'inégalité de la répartition des richesses et du sentiment d'injustice qu'elle génère.
Il y a donc fort à parier que, dans la joute électorale d'octobre prochain, la question du bassin minier représente un point de divergence essentielle entre le président sortant et le candidat de la Moubadara. A moins que, d'ici-là, le pouvoir n'accède aux revendications de l'opposition démocratique et fasse un geste vis-à-vis de ces populations en libérant leurs prisonniers. Il n'est pas interdit de l'espérer...
Mohamed Abdelhak
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