La situation est tellement grave qu'une réunion du Bureau politique d'Ettajdid a été décidée en toute urgence pour étudier une réaction à cette nouvelle donne qui tient vraiment du tragi-comique: les partis de l'opposition acceptent de livrer une bataille électorale dans des conditions très dures qui ne satisfont pas le SMIG en termes de neutralité de l'administration et de traitement sur le même pied d'égalité avec le parti au pouvoir et c'est ce dernier qui refuse la compétition!!! Car à bien analyser les circonscriptions d'où ont été écartées les listes de la Moubadara, on remarque que ce sont celles qui pèsent le plus en termes de population et, surtout, où le Mouvement Ettajdid est le mieux implanté et où il risque, par conséquent, de drainer le plus de voix!
Avec le résultat des 5 gouvernorats dont on ne connaît pas encore l'issue (Mahdia, Bizerte, Tataouine, Kebili et Siliana), on verra si la Moubadara pourra être présente dans la moitié des circonscriptions. Certes, il y a un recours possible devant le Conseil Constitutionnel, mais les militants n'y croient pas tellement.
Ainsi va la Démocratie chez nous. L'opposition démocratique devrait bien méditer l'adage tunisien qui dit "Rdhina bil hemm wel hemm me rdha bina!"
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