Selon les éphémérides du journal La Presse, le 6 avril 1923 est né Mohamed Salah Belhadj, néo-destourien, ancien maire de La Marsa, mort le 12 août 1982. Le même jour de l’année 1938, le Dr Slimane Ben Slimane a été arrêté (par qui ?) et, toujours le même jour, en l’an 46 avant J-C, Jules César a eu raison des partisans de son rival Pompée, lors de la bataille de Thapsus (Bekalta aujourd’hui).
Pourtant, il nous semble que le 6 avril 2000, est mort un certain Habib Bourguiba, fondateur du néo-destour (sic), leader du mouvement national, premier chef du gouvernement après la proclamation de l’indépendance, premier président de la Tunisie, après l’abolition de la monarchie et la proclamation de la république, libérateur de la femme, apôtre de la gratuité de l’enseignement… bref, le fondateur de la Tunisie moderne. Et, à ce titre, il mérite, au moins, de figurer dans les éphémérides. A moins que nos collègues du journal La Presse, pensent lui rendre, dans les prochains jours, un hommage digne de son rang, du moins semblable à ceux qu’ils lui rendaient quotidiennement, pendant trente ans, y compris dans leur – premier – éditorial du 7 novembre 1987 !
Kacem Erraïes
C'est avec ces manières ( que ce soit consciemment ou inconsciemment) qu'on abrutisse les peuples, qu'on écrit l'histoire sur mesure au souverain; c'est aussi de ces manières qu'on sera pour toujours des pays du tiers monde!
RépondreSupprimerEnfin, un journal comme celui là devrait en avoir honte, ...
Je trouve ce comportement mesquin et ingrat. De toute façon, personne ne pourra rayer les grands Hommes de l'histoire. Bourguiba demeurera l'homme du vrai changement et le père de la Tunisie moderne qui profite encore de l'héritage de son génie et souffre de ses défauts.
RépondreSupprimer