Le souvenir de la disparition d’Habib Bourguiba se confond, chez les Tunisiens, avec celui d’une extraordinaire, d’une monstrueuse et incompréhensible censure qui les a empêchés d’assister aux funérailles de l’homme qui a incarné le pays pendant plusieurs décennies. Ce jour-là, en effet, et contre toute attente, notre télévision nationale a choisi, devant les yeux du monde entier, de diffuser pendant de longues heures, en lieu et place des obsèques, un documentaire sur … des poissons ! Ce qu’éprouvèrent, alors, les Tunisiens : ce fut de l’humiliation, de la colère et, surtout, de la honte. A l’époque, M. Basti était directeur de la télévision. Il est, aujourd’hui, ministre de la culture !
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