Nous soulignions dans notre précédente livraison d’Attariq (voir l’article de M. Mahmoud Ben Romdhane) qu’élaborer le budget pour l’année 2009 sur la base d’une prévision de la croissance du PIB de 6% pour cette même année était, par une pareille conjoncture mondiale, peu réaliste et, surtout, imprudent! Le président du FMI lui-même aurait prévu une baisse de un point et demi par rapport aux prévisions.
Et quelle ne fut pas la surprise des parlementaires, lors de la présentation du budget, de voir le premier ministre tabler sur une croissance du PIB de moins d’un point par rapport au projet initial (seulement 5,1%). Certes, ce chiffre demeure un peu trop élevé par les temps qui courent. Mais cette révision à la baisse mérite d’être soulignée.
Car cette remise en question montre que – une fois n’est pas coutume – le gouvernement est sorti de cette sorte d’autisme qui habituellement caractérise son action et que, en prenant compte des critiques formulées par l’opposition concernant une question aussi importante que celle du budget de l’Etat, il consent à descendre de son piédestal et avoue implicitement qu’il a affaire à une opposition beaucoup plus sérieuse et crédible qu’il ne veut bien le dire…
Et quelle ne fut pas la surprise des parlementaires, lors de la présentation du budget, de voir le premier ministre tabler sur une croissance du PIB de moins d’un point par rapport au projet initial (seulement 5,1%). Certes, ce chiffre demeure un peu trop élevé par les temps qui courent. Mais cette révision à la baisse mérite d’être soulignée.
Car cette remise en question montre que – une fois n’est pas coutume – le gouvernement est sorti de cette sorte d’autisme qui habituellement caractérise son action et que, en prenant compte des critiques formulées par l’opposition concernant une question aussi importante que celle du budget de l’Etat, il consent à descendre de son piédestal et avoue implicitement qu’il a affaire à une opposition beaucoup plus sérieuse et crédible qu’il ne veut bien le dire…
B. Gh