En cette matinée de dimanche, la salle El Hamra, mythique salle de cinéma au cœur de la ville, s’est réveillé parée de bleu azur, couleur de la coalition du progrès pour les élections de 2009. Jeunes et moins jeunes, des générations de la gauche tunisienne, se sont retrouvées dans cette salle pour donner les trois coups de lancement de la campagne d’Ahmed Brahim, candidat de l’Initiative nationale pour la démocratie et le progrès (INDP) .
Certes, le peuple de gauche n’était pas présent dans son intégralité : certains sont sceptiques, d’autres plutôt catégoriques dans le refus de la participation. Mais il semblerait qu’il y ait un frémissement, le signal d’une dynamique qui peut être mobilisatrice et créatrice d’espoir.
Plusieurs intervenants se sont succédés à la tribune et, dans la diversité des appartenances, un seul mot d’ordre a semblé dominer tous les discours : unité dans l’action et résolution à mener le combat pour une autre alternative : celle du progrès et de la modernité.
Au sortir de cette réunion, certains de mes camarades m’ont interpellé pour critiquer pêle-mêle, un certain amateurisme, concernant l’orchestration et la mise en scène de l’annonce de la candidature. D’autres, heureusement, avaient formulé des remarques de fond sur le discours du candidat et le programme de l’INDP. Toutes ces remarques et tous ces reproches sont bons à prendre. Car il ne s’agit, à ce stade, que du début de la campagne et, pour avancer, il faut savoir écouter même les critiques les plus virulentes… Du moment, bien sûr, qu’elles sont sincères (ce qui ne fait pas de doute dans le cas d’espèce).
Six mois nous séparent de l’échéance de novembre 2009. Il faudra en profiter pour multiplier les cercles de discussions, non seulement dans la capitale, mais aussi dans les régions. C’est d’un débat le plus large possible et sur un maximum de questions concernant nos concitoyens que jailliront des propositions utiles au pays et qui feront avancer la cause du progrès et de la modernité.
En cette matinée d’un dimanche ensoleillé, une lueur d’espoir, un moment de communion a rempli la salle El Hamra. Gageons que, avec une plus grande mobilisation, la Tunisie du progrès et de la modernité, celle qui rêve de citoyenneté et de liberté, saura se faire entendre et se faire respecter.
Mehdi Ben Jemâa
PS : le proprio de la salle n’a pas trouvé de meilleur moment pour vider les égouts que ce dimanche 23. Je dis bien le proprio et non ceux qui gèrent la salle (les Ezzedine Ganoun, Leila Toubal et Rym Hamrouni) à qui je rends hommage, parce que, de nos jours, offrir son espace pour une manifestation politique, est un acte héroïque…
PS : le proprio de la salle n’a pas trouvé de meilleur moment pour vider les égouts que ce dimanche 23. Je dis bien le proprio et non ceux qui gèrent la salle (les Ezzedine Ganoun, Leila Toubal et Rym Hamrouni) à qui je rends hommage, parce que, de nos jours, offrir son espace pour une manifestation politique, est un acte héroïque…
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