
L’affaire Maklada est grave. Car beaucoup tenteront, à l’instar de M. Driss, de profiter du contexte de la crise mondiale pour invoquer des difficultés économiques et essayer de se débarrasser des employés titulaires et/ou syndiqués, conscients de leurs droits et de leur participation à la création de la richesse, et de les remplacer par une main-d’œuvre précaire, docile et sous rémunérée. De tels agissements, portant atteinte aux droits des travailleurs et au droit tout court, mettent en péril la paix sociale dans le pays. Il est, dès lors, urgent que les autorités prennent conscience du danger et qu’elles interviennent pour faire respecter la loi, même à des personnes influentes, jouissant d’un certain poids économique et politique, tel le propriétaire de l’usine Maklada. Il est de même souhaitable que l’Organisation du patronat joigne l’acte à la parole, en respectant ses partenaires sociaux et en décourageant de telles pratiques ! Car, sans une intervention énergique visant à faire respecter la loi en matière de droit du travail, notre société risque de faire les frais d’une « contre-révolution » et de sombrer dans la féodalité !
Baccar Gherib
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