Le Mouvement Ettajdid et l’hebdomadaire Attariq Al Jadid ont tenu, mercredi 1er avril, une conférence de presse pour dénoncer la «saisie déguisée» du dernier numéro du journal.
Deux faits méritent d’être soulignés.
Le premier concerne la présence des media à la conférence de presse : on ne va pas citer tous les journaux et agences de presse, tunisiens et étrangers, présents, car ils étaient nombreux. Pour faire comme chez Laurent Ruquier, on parlera plutôt de ceux qui ne sont pas venus. Devinez donc quels sont les media qui ont estimé que cela ne valait pas la peine de déranger un de leurs journalistes pour une conférence de presse tenue par un parti dont le premier responsable est candidat à la présidence de la république et dont le journal vient d’être, une nouvelle fois, saisi ? Bravo ! Vous avez deviné juste, ce qui montre que vous avez tout compris de la situation dans notre pays. Donc ni journaux du RCD, bien entendu (?), ni journaux «gouvernementaux»…, mais ni, non plus, d’agence Tap et de télévision – ces dernières étant pourtant censées être «nationales» !!!
Le second point concerne un aspect qui a perturbé les journalistes présents, qui ont posé des questions illustrant leur trouble à ce sujet. Il s’agit de la question de savoir s’il y a eu «saisie» du journal, «saisie déguisée» ou «allégation de saisie» !? Eh bien, les journalistes ont tout à fait raison d’être troublés et, pour être francs, nous le sommes aussi au sein d’Ettajdid et de la rédaction d’Attariq.
Plus sérieusement, il n’y a que deux possibilités : ou bien les autorités officielles ont bien donné des instructions pour empêcher la distribution du numéro, ou bien c’est «une autre autorité» qui l’a fait. Si c’est le premier cas, les autorités officielles nous doivent-à nous, à nos lecteurs et à l’opinion publique- des explications circonstanciées sur ce qui s’est réellement passé ; ou bien c’est quelqu’un d’autre qui a pris la décision et a pu l’exécuter : dans ce cas, c’est encore plus grave cela signifierait qu’il y a, dans notre pays, comme l’a dit le premier Secrétaire d’Ettajdid, des «forces occultes», capables de prendre des initiatives aussi graves : il devient alors impératif et urgent d’ouvrir une enquête sérieuse afin d’identifier ces éventuelles « orces occultes» et de mettre fin à de telles activités, dangereuses et nuisibles.
Hichem Skik
Deux faits méritent d’être soulignés.
Le premier concerne la présence des media à la conférence de presse : on ne va pas citer tous les journaux et agences de presse, tunisiens et étrangers, présents, car ils étaient nombreux. Pour faire comme chez Laurent Ruquier, on parlera plutôt de ceux qui ne sont pas venus. Devinez donc quels sont les media qui ont estimé que cela ne valait pas la peine de déranger un de leurs journalistes pour une conférence de presse tenue par un parti dont le premier responsable est candidat à la présidence de la république et dont le journal vient d’être, une nouvelle fois, saisi ? Bravo ! Vous avez deviné juste, ce qui montre que vous avez tout compris de la situation dans notre pays. Donc ni journaux du RCD, bien entendu (?), ni journaux «gouvernementaux»…, mais ni, non plus, d’agence Tap et de télévision – ces dernières étant pourtant censées être «nationales» !!!
Le second point concerne un aspect qui a perturbé les journalistes présents, qui ont posé des questions illustrant leur trouble à ce sujet. Il s’agit de la question de savoir s’il y a eu «saisie» du journal, «saisie déguisée» ou «allégation de saisie» !? Eh bien, les journalistes ont tout à fait raison d’être troublés et, pour être francs, nous le sommes aussi au sein d’Ettajdid et de la rédaction d’Attariq.
- Comment, en effet, ne pas l’être lorsque des «sources autorisées» (ah ! celles-là, on aimerait bien savoir qui elles sont, de quoi elles sont la source et qui les a autorisées ??!!) publient lundi un communiqué (oui, des sources publient, chez nous, des communiqués !) dans lequel elles «nient les allégations du Mouvement Ettajdid» et affirment que «le journal est en vente normale dans les kiosques, alors que nous avons soigneusement vérifié, vendredi soir, samedi dimanche, lundi (et même mardi à midi, nous y reviendrons) qu’aucun marchand de journaux n’avait reçu le numéro, ni à Tunis ni à l’intérieur du pays ?!
- Comment ne pas l’être lorsque, lundi et mardi, des responsables au niveau de ministères nous confiaient, de bonne foi, nous n’en doutons pas, qu’ils n’étaient nullement au courant des faits ?!
- Comment ne pas l’être lorsque, durant plusieurs jours, il nous a été impossible de contacter le moindre responsable dans la société de distribution, qui était censée, en temps normal, faire parvenir le journal entre vendredi soir et samedi matin ?!
- Comment ne pas l’être lorsque, mardi soir, à la veille de notre conférence de presse, le journal se retrouve chez les marchands de journaux, subitement et comme par miracle ?!
Plus sérieusement, il n’y a que deux possibilités : ou bien les autorités officielles ont bien donné des instructions pour empêcher la distribution du numéro, ou bien c’est «une autre autorité» qui l’a fait. Si c’est le premier cas, les autorités officielles nous doivent-à nous, à nos lecteurs et à l’opinion publique- des explications circonstanciées sur ce qui s’est réellement passé ; ou bien c’est quelqu’un d’autre qui a pris la décision et a pu l’exécuter : dans ce cas, c’est encore plus grave cela signifierait qu’il y a, dans notre pays, comme l’a dit le premier Secrétaire d’Ettajdid, des «forces occultes», capables de prendre des initiatives aussi graves : il devient alors impératif et urgent d’ouvrir une enquête sérieuse afin d’identifier ces éventuelles « orces occultes» et de mettre fin à de telles activités, dangereuses et nuisibles.
Hichem Skik
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