vendredi 29 janvier 2010

Procès du Professeur Rachid Chemli : quand l’agresseur devient victime !


Plusieurs policiers en civil ont interdit mercredi 27 janvier 2010 à Messieurs Jounaïdi Abdeljaoued, membre du Secrétariat du Mouvement Ettajdid, Salem Haddad, président de la section locale de la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme, et à un certain nombre de militants et d’amis, l’accès au Tribunal de 1ère instance de Monastir, à l’occasion de la tenue d’un procès intenté à Monsieur Rachid Chemli, Professeur à la Faculté de Pharmacie de Monastir et membre du Conseil central d’Ettajdid, pour « tentative de violence et atteinte aux bonnes mœurs » !

Les faits remontent au 14 octobre 2009, en pleine campagne électorale, lorsque M. Rachid Chemli a déposé plainte contre un « voisin » d’immeuble de la section d’Ettajdid à Monastir qui l’a menacé et tenté de l’agresser, en présence d’autres camarades et d’un policier en civil. Mais la police n’a fait aucun cas de cette plainte. Bien au contraire : elle a fait de l’agresseur, dans un dossier monté de toutes pièces, une victime !

Le tribunal a décidé, à la demande des avocats, de reporter le procès au mercredi 10 février 2010.

Espérons que justice sera faite et que le feuilleton des abus constatés lors des dernières élections présidentielles et législatives sera définitivement clos.

Affaire à suivre, donc, et avec beaucoup d’attention !

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