Le souvenir de la disparition d’Habib Bourguiba se confond, chez les Tunisiens, avec celui d’une extraordinaire, d’une monstrueuse et incompréhensible censure qui les a empêchés d’assister aux funérailles de l’homme qui a incarné le pays pendant plusieurs décennies. Ce jour-là, en effet, et contre toute attente, notre télévision nationale a choisi, devant les yeux du monde entier, de diffuser pendant de longues heures, en lieu et place des obsèques, un documentaire sur … des poissons ! Ce qu’éprouvèrent, alors, les Tunisiens : ce fut de l’humiliation, de la colère et, surtout, de la honte. A l’époque, M. Basti était directeur de la télévision. Il est, aujourd’hui, ministre de la culture !vendredi 10 avril 2009
Une censure bête et méchante
Le souvenir de la disparition d’Habib Bourguiba se confond, chez les Tunisiens, avec celui d’une extraordinaire, d’une monstrueuse et incompréhensible censure qui les a empêchés d’assister aux funérailles de l’homme qui a incarné le pays pendant plusieurs décennies. Ce jour-là, en effet, et contre toute attente, notre télévision nationale a choisi, devant les yeux du monde entier, de diffuser pendant de longues heures, en lieu et place des obsèques, un documentaire sur … des poissons ! Ce qu’éprouvèrent, alors, les Tunisiens : ce fut de l’humiliation, de la colère et, surtout, de la honte. A l’époque, M. Basti était directeur de la télévision. Il est, aujourd’hui, ministre de la culture !
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