
pour un vote citoyen aux élections de 2009
Le lieu de rencontre de tous celles et ceux qui croient aux idées de progrès
Asmaأصدرت ثلاثة أحزاب تونسية : حركة التجديد ـ التكتل الديمقراطي من أجل العمل والحريات والحزب الديمقراطي التقدمي بيانا مشتركا جددت فيه مطالبها المعروفة والمطروحة منذ فترة ليست بالقصيرة والمتعلقة بإدخال إصلاحات جوهرية على النصوص المنظمة للحياة السياسية وخاصة على المنظومة الانتخابية، وإجراءات سياسية متعلقة بالخصوص بتنقية الأجواء وفتح صفحة جديدة تحقق الانفراج في العلاقة بين السلطة والمعارضة، مثل إطلاق سراح المساجين وإصدار عفو تشريعي عام وفتح الإعلام وفكّ الحصار عن الأحزاب والجمعيات (انظر البيان).
والجديد في البيان ليست المطالب في حدّ ذاتها. فما شدّ انتباه الرأي العام الديمقراطي، هو أن تصدر في بيان مشترك، مما يؤشر في اتجاه التنسيق بين مكونات الحركة الديمقراطية باعتبار ذلك السبيل الوحيد للعمل المشترك من أجل التأثير على مجريات الأمور، وهو عمل لا يجب أن تعيقه الاختلافات وتباين التقييمات والتحاليل السياسية للوضع العام.
واللافت في هذا البيان أيضا هو انتهاج سبيل الواقعية السياسية بدون المس بالمبادئ والثوابت وسبيل الدعوة إلى التحاور بين مختلف الأطراف المعنية بالانتخابات بمن فيها السلطة.. ويتضمن البيان مطالب ممكنة التحقيق ولا تتطلب قوانين جديدة، بل تحتاج فقط إلى إرادة سياسية، وبذلك تصبح الكرة - كما يقال - في ملعب السلطة... ومن هذا المنطلق طالبت الأحزاب الموقعة على البيان بتنظيم حوار وطني يضم كل الأطراف يفضي إلى تكوين هيئة عليا للانتخابات يتم التوافق على تركيبتها وصلاحياتها بحيث يرتاح الجميع إلى دورها في ضمان الظروف الدنيا لمصداقية الانتخابات.
ويأتي هذا البيان تتويجا لمجهودات المطالبين - ومن ضمنهم حركة التجديد - بالعمل من أجل تحسين ظروف الانتخابات بقطع النظر عن موقف مختلف الأطراف منها.
كما يؤكد صدور هذا البيان على أن الأوان لم يفت للعمل معا على تحقيق مكاسب في مجال الانتخابات إذا صدقت العزائم وقام الجميع بمجهود كل من جهته لتجاوز النظرة الحزبية الضيقة. ومن واجب السلطة أيضا أن تتجاوز ردود الفعل المتشنجة فتفتح باب الحوار مع هذه الأحزاب وتتفاعل إيجابيا مع مطالبها، التي هي مطالب معقولة وممكنة التحقيق في الآجال التي مازالت تفصلنا عن الانتخابات، مما يعود بالفائدة على تونس وشعبها أولا وعلى جميع الأطراف السياسية ثانيا.
La réaction de la blogosphère et des journaux de l’opposition (voir en particulier le n° 132 d’Attariq), suite à la campagne de rafles visant l’enrôlement de jeunes pour le service militaire, a du bon. Elle a obligé le ministre de la défense à descendre de son piédestal et à essayer, lors d’une conférence de presse organisée le jeudi 18 juin dernier, d’expliquer et de justifier cette pratique d’un autre âge qui a instauré un climat de terreur parmi les jeunes, durant plusieurs jours, à travers tout le pays. Toutefois, l’exercice de pédagogie auquel a tenté de se livrer M. Kamel Morjane a essentiellement deux grands défauts : il vient un peu trop tard et, surtout, il est loin d’être convaincant.
Le premier Meeting dans un local public de M. Ahmed Brahim, après l'annonce de sa candidature officielle, le 22 mars, et après son premier contact télévisé avec les Tunisiens (grâce à al-Jazeera Moubachir, le 22 juin dernier) aura lieu le samedi 27 juin à 16h, à Monastir (Dar Echabab).
Il y a parfois des situations géographiques qui suffisent à révolutionner le devenir de certaines zones qui voyaient s’écouler le temps dans la plus totale des quiétudes. C’est souvent le transport, véritable colonne vertébrale des économies modernes qui en est la cause directe. C’est le cas de la sympathique bourgade d’Enfidha qui se prépare à vivre une évolution considérable, peut-être même à devenir le point névralgique et incontournable de nos futures avancées économiques.
L’aéroport
F.H. est un acteur qui a été engagé par la société A.V.I.P, exploitant la chaîne télévisée Hannibal TV, en vue de jouer un rôle dans un de ses feuilletons du mois de Ramadan. Il signa donc un contrat en bonne et due forme, fixant les droits et obligations de chacune des parties. Une fois le tournage achevé, F.H. se dirigea vers la caisse en vue de toucher ses émoluments et la contrepartie des heures supplémentaires, conformément aux stipulations contractuelles. Mais, à sa grande surprise, les dirigeants de la chaîne ne voulurent rien savoir, lui faisant comprendre d’une manière fort « élégante » que ce qu’il avait touché était largement suffisant.
« Approchez, approchez ! », leur a-t-on dit, « vous êtes l’espoir et la solution » … Et ils sont venus débattre, exposer leurs problèmes, leurs aspirations et leurs inquiétudes. Des mois durant, il n’était question que de ce débat avec la jeunesse. Force est de reconnaître que l’idée était louable dans son esprit, car suite aux incidents de Soliman, il y avait urgence à renouer le dialogue avec les jeunes. Hélas ! Au lieu d’avoir un débat franc et ouvert avec les jeunes, l’opération s’est transformée en pacte de soutien au pouvoir en place. Au total, ce qui était censé être un biais pour désamorcer le désamour des jeunes pour la chose publique et baliser un avenir meilleur pour ces derniers, s’est avéré être une opération de récupération politique particulièrement grossière. Pis encore, les jeunes, loin de voir leurs préoccupations considérées et traitées par des solutions concrètes, se sont vus stigmatisés.
Un exemple, un seul : la campagne d’enrôlement au service militaire au moyen de rafles policières. Est-ce là un moyen pédagogique de sensibiliser les jeunes au plus grand des devoirs nationaux ? N’aurait-il pas été plus sensé de réformer le service militaire pour attirer un maximum de volontaires, au lieu d’installer un climat de terreur parmi les jeunes hommes qui se sont carrément barricadés chez eux ???
Les enseignants des différentes Facultés de lettres, sciences humaines et sociales sont en état de choc. Ils viennent de découvrir, par le biais du nouveau guide de l’orientation des bacheliers, ce que leur réserve la réforme LMD concoctée par les soins du Ministère de l’Enseignement Supérieur : suppression de licences fondamentales, fusion de départements, instauration de quotas pour certaines filières etc… Ainsi, pour la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (9 avril) de Tunis, le guide annonce la suppression des licences fondamentales en français, en sociologie et psychologie, la fusion des départements d’histoire et de géographie et l’instauration d’un quota de seulement trente nouveaux étudiants pour cette filière.
Le démarrage d’une construction, dans l’enceinte même du périmètre de la Abdellya, a suscité la colère et l’indignation des habitants de La Marsa et de tous les Tunisiens jaloux de leur patrimoine historique et architectural.
La taxe Tobin vous vous en rappelez? Il s'agit de cette fameuse proposition faite en 1972 par le futur prix Nobel James Tobin pour taxer les transactions monétaires et financières internationales afin de faire face à la spéculation. Il avait suggéré à l'époque d'appliquer une taxe faible qui pouvait varier de 0,05% à 1%. Tobin s'est opposé à sa proposition quelques années plus tard et a déclaré dans une interview au quotidien français Le Monde le 8 septembre 2001 "j'apprécie l'intérêt qu'on porte à mon idée, mais beaucoup de ces éloges ne viennent pas d'où il faut. Je suis économiste et, comme la plupart des économistes, je défends le libre-échange. De plus, je soutiens le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et l'Organisation Mondiale du Commerce, tout ce à quoi ces mouvements s'en prennent. On détourne mon nom".
En choisissant de caresser dans le sens du poil, celui de la dure réalité cairote, où 80% des femmes sont voilées, et probablement en réponse tacite à une conditionnalité saoudienne, mais aussi en conséquence des failles connues de la science politique américaine,, avec son approche fragmentée de l’islam, ou tout simplement aussi en esprit fidèle au désengagement masculin, si classique, vis- à-vis de la question fondamentale de la liberté des femmes, le président Obama, par trois fois lors de son discours- par ailleurs génial, transcendant et si historique- persiste et signe : il est du droit des femmes de porter le hijab, il y va de leur liberté si elles le choisissent, dit-il.
Depuis des temps immémoriaux, notre pays a fait de l’agriculture sa principale activité, nourrissant ses enfants et devenant même le « grenier de Rome ».
تشهد البلاد هذه الأيّام سلسلة من "المداهمات" والملاحقات تقوم بها قوّات الأمن طالت مقاهي المدن وشوارعها وأحيائها القريبة والبعيدة.الهدف المعلن من هاته الحملة هوالبحث عن المتهرّبين من الخدمة العسكرية وعرضيا المفتّش عنهم قضائيا.
وقد أحدثت الحملة تبرّما كبيرا لدى المواطنين : فهذا كلّف ابنه بمشوار قي وسط المدينة فإذا به يُعلم أنّ نجله محجوز قي مركز الشرطة وذاك يطالب باستخراج شهادة حضور مدرسية حتى يتمكّن من ّإخراج ابنه... وثالث ، ورابع...وإذا علمنا أنّ أحد معاني كلمة " رافل" باللغة الفرنسية هو نوع من الشِّباك يمكّن من صيد وفير ، نتبيّن ما يحدثه هذا النوع من الحملات من شعور بالسخط لدى المواطنين إذ أنّ " الشِّباك " تصطاد كلّ الشباب " والمركز يصفّي" أي أنّ كلّ شاب هو متهرّب من الخدمة العسكرية أم مطلوب للعدالة وعليه أن يُثبت عكس ذلك , منطق غريب لم نعهده طوال السنوات الأخيرة.
إنّ الخدمة العسكرية واجب وطني مقدّس، يجب أن نسموَ به فوق كلّ الاعتبارات وأن لا يتأثّر بأيّ ظرف أو بأيّ حال . وعلى السلطة واجب الحفاظ على هاته القدسية . وهي في اعتفادنا ليس فقط لم تقم بالشيء الكثيرمن أجل ذلك بل على العكس ، فقد ساهمت مساهمة كبيرة ، ومنذ عفود، في غرس تصوّر سلبي جدّا جدّا لهذا الواجب الوطني لدى الشباب.
- شباب الثمانينات يذكر جيّدا " رجيم معتوق " وكيف أنّ السلطة في ذلك الوفت استعملت واجبا مقدّسا كالخدمة العسكرية لمعافبة الطلبة الذين لم يصطفّوا لمزاجها.
- إنّ التصوّر الحاصل لدي جلّ المواطنين هو أنّ " خدمة العسكر " هي لأولاد " الشعب الكريم " أمّا أبناء المال والجاه والوجاهة فهم معفيّون من ذلك.
- كما يتصوّر معظم الشباب أن " عام العسكر هو عام " كرفي" وعام خسارة ، لا تحصل منه على شيء بل وتفوتك فرصة العمر قي الحياة المدنية قي تلك السنة"
- إنّ السلطة السياسية وعند رسم ملامح التونسي المراد تكوينه في برامجها التربوية لم تُفلح في اعتفادنا قي بلورة ذلك المجهود الفكري والتوق الوجداني الواجب على كلّ فرد القيام بهما ليرتبط المواطن بوطنه ارتباطا خالصا ، ساميا ، لا تشوبه شائبة. بل بالعكس ، وتحت ضغط اللبرالية المتوحّشة والفردانية المفرطة ، انفلتت الأمور واصبح الوطن والوطنية والتفاني والإلتزام الأخلاقي قيما تكاد تكون غريبة يتمسّك بها " الطافي" دون غيره.
- إنّ الحملات الأمنية التي عدلت عنها السلطة لعدّة سنوات ورجعت إليها هاته السنة ، تزيد الطين بلّة وتعمّق ذلك التصوّر السلبي للخدمة العسكرية ، وتزيد من نفور الشباب من هذا الواجب.
إنّ " ملف " الخدمة الوطنية في حاجة أكيدة وملحّة إلى مفاربة جديدة تسمو به فوق التفاعلات المجمعية وصراع الدولة والمجتمع ، وتخلّص هذا الواجب ممّا علق به من تصوّرات خاطئة وترسّبات سلبية. ومن المتأكّد أن يستبطن الشباب تصوّرا إيجابيّا لواجبه الوطني وذلك ب :
- التأسيس لبرنامج تحسيسي واضح المعالم، مستمرّ ومتعدّد الوسائط تقوم فيه عناصر الجيش الوطني بمهمّة مركزية قي التعريف بالخدمة الوطنية لدى تلاميذ المدارس مند التعليم الأساسي. وترغيبهم في الانضمام إلى المؤسسة والاعتزاز بالانتساب لها
- المزيد من تنويع جملة القيم والمعارف والمهارات التي تمكّن منها المجنّدين حتى تكون الإضافة واضحة وجلية بين المدخلات والمخرجات.
- إشاعة جوّ من الثقة" بين الشاب وواجب وطني يتساوى أمامه " ابن الوزير مع ابن الفرّاش" كما يقال ، وبشكل يشعر فيه المجنّد أنّه يقوم بواجب مطالب بالقيام به كل شاب في سنّه مهما كان وسطه الاجتماعي وانتماؤه الطبقي
- تبسيط إجراءات الانتساب وتوضيحها (تعميم صلاحية تسليم بطاقة الإحصاء العسكري على كلّ مراكز الحرس الوطني).
- تفريد الدعوة للخدمة المدنيindividualisation)) لما لهذا التفريد من أهمّية قي إبراز للذات وإعطاء صورة إيجابية لها . ويكون ذلك بإعفاء السلطة المدنية (العمدة، المعتمد) وبصفة تدريجية ، من مهمّة إجراءات التجنيد وحصرها في ممثّل الجيش في الحياة المدنية ونعني بذلك الحرس الوطني الذي يتكفّل بمسك قوائم التجنيد وإعلام المعنيّين شخصيّا ومنحهم فترة من الوقت تمكّنهم من تصريف شؤونهم والإستعداد لتلبية النداء أو إعداد ملفّ التأجيل أو الإعقاء أو الانخراط في منظومة الخدمة المدنية (التعينات الفردية) . وبهذا الشكل تحصل للشاب المُطالب بالخدمة العسكرية نوع من الرافقة النفسية والمعرفية والإدارية تمكّنه من تلبية النداء بكلّ تلقائية بل وبكلّ تحفّز...
إنّ هذه الإجراءات وغيرها التي نعتقد أنّ إطارات الجيش الوطني قادرة على استنباطها، من شأنها أن تجعل الشاب يستبطن صورة إيجابية وبنّاءة عن الواجب العسكري ويستعدّ لتلبية النداء بكلّ تلقائية. وحيث أنّه لا بدّ من سنّ إجراءات زجرية بحق المتهرّبين من تأدية الواجب ، فلا بدّ أيضا أن يستبطن الشاب صرامة هذه الإجراءات وعدالة تطبيقها . فالخدمة الوطنية واجب على كل شاب إلاّ من استثناه فانون عادل وشفّاف ، والإخلال بهذا الواجب له ثمن يحدّده فانون واضح وشفّاف ، على كلّ مخلّ دفعه مهما كان مركزه الاجتماعي أو وسطه العائلي.
هكذا وهكذا فقط نتخلّص من ظاهرة " الرافل" الذي عادة ما تطغى عليه الصبغة الاستعراضية ، وتتفرّغ مصالح الشرطة للقيام بالمهام المناطة بعهدتها في تطبيق القانون والسهر على أمن المواطن وراحته.
Dans une chronique intitulée Non aux pleurnicheries, oui au travail !, M. Bsaiess, brillant chroniqueur à Assabah et habile avocat, sur des chaînes satellitaires arabes, de causes assez délicates, s’est attelé à discréditer la démarche du candidat aux présidentielles, M. Ahmed Brahim et, accessoirement, à s’en moquer, en ironisant à son propos. Comme le montre le titre de sa chronique, il invite le candidat à cesser de «se plaindre» des conditions inéquitables de la bataille électorale, surtout concernant l’accès aux médias nationaux, et à «travailler plus» pour renforcer son parti et l’opposition en général. C’est son droit le plus absolu et c’est, à la limite, de bonne guerre. Sauf que, cette fois, M. Bsaiess n’est pas aussi convaincant que d’habitude. Car, les arguments qu’il nous sert pour étayer sa thèse sont faibles, pour ne pas dire irrecevables.
Automne 2004. J’ai 55 ans. Je suis marié et j’ai deux enfants. Je suis un entrepreneur et mon affaire marche. Je vis donc dans une certaine aisance. Tout pour être heureux, diriez-vous, et pour voter pour le parti au pouvoir et son candidat aux présidentielles. Eh bien, non ! Je ne suis pas politisé, encore moins opposant, mais j’avais l’intime conviction qu’en votant pour l’opposition, je rendais service au pays et, d’une certaine façon, au régime lui-même…
Djebel nous fait partager son rêve d'union pour le Maghreb. Une union qui tire sa force, pour lui, de la grandeur d'un Maghreb transcendant les ethnies et les religions qui le composent. Le Maghreb est grand par "la richesse de ses couleurs, de ses cultures, de ses religions…", "l'intelligence de ses femmes et ses hommes" et son "histoire millénaire". Le Maghreb est grand aussi parce qu'il est multiple. Sa diversité, il la puise dans cette formidable "mosaïque de bédouins, (…), de berbères, de chleuhs, de kabyles, d'arabes, d'africains, d'européens, de musulmans, de chrétiens, de juifs (…) et de non-croyants". Tous sont unis par "un profond sentiment d'appartenance" et par les "rêves et les aspirations" communs et nul ne parviendra jamais, selon le blogueur, à les diviser.
Le rêve de Maghreb de Kissa Online épouse la forme d'un manifeste politique où le blogueur nous fait par de ses aspirations citoyennes et développe sa propre vision d'un Maghreb démocratique et souverain, égalitaire et respectueux de sa diversité culturelle, solidaire de ses citoyens et protecteur de son environnement écologique.
"Je le veux un Maghreb uni ;
où les citoyens jouissent de la totalité de leurs libertés politiques (association, mani-festation, expression, élections démocratiques et transparentes) ;
où la femme jouit des même droits que de l'homme et participe à la gestion des affai-res publiques ;
où la volonté politique des gouvernements est indépendante de l'hégémonie étran-gère ;
orgueilleux et protecteur de sa diversité culturelle ;
solidaire des mouvements de libération nationale et des combats pour la justice so-ciale dans le monde ;
fier de sa jeunesse ;
qui protège et sauvegarde l'environnement écologique"
Par ces temps de crises, de pertes de repères, de doutes et d’inquiétudes, il est toujours utile d’aller consulter nos vieux sages. C’est ce qu’a fait le journal Libération, dans sa livraison du 24 mai dernier, en interrogeant le célèbre historien marxiste Eric Hobsbawm à propos, justement, du regain de vigueur de la pensée de Marx et de l’idéal égalitaire.
Dans un article publié il y a quelques semaines dans la partie en arabe d’Attariq Aljadid, notre confrère Taoufik Ayachi s’inquiétait des conséquences néfastes que le programme Sofien Show pouvait avoir sur la psychologie des enfants – aussi bien ceux qui y participent que ceux qui la regardent. Et il a tiré la sonnette d’alarme. En effet, on n’a pas besoin d’être un pédopsychiatre averti pour voir l’aspect malsain et déstructurant pour l’équilibre des enfants de cette émission dont la philosophie est de les habiller et de les maquiller en vue de leur faire adopter des postures d’adultes.
Deux récents ouvrages de première importance se sont penchés sur le système politique tunisien en se proposant de comprendre le secret de sa longévité, de sa stabilité ou, mieux, de son inertie. Il s’agit de celui de V. Geisser et M. Camau, Le syndrome autoritaire : politique en Tunisie, de Bourguiba à Ben Ali et celui de B. Hibou, La Force de l’obéissance : économie politique de la répression en Tunisie. Si le premier ouvrage s’inscrit dans une approche de sociologie politique plutôt classique, le second se veut, par contre, porteur d’une démarche novatrice, essayant d’expliquer la formidable inertie du système politique par son imbrication intime à l’économique. Ainsi, c’est bien à une économie politique de l’autoritarisme en Tunisie que nous convie Béatrice Hibou dans son ouvrage dont elle a repris les principales thèses dans une récente conférence*.